Une alimentation saine et une production durable ne se feront pas sans la biodiversité

publié le 3 mars 2024

Le Salon de l’agriculture a fait la « UNE » de la semaine, et la mobilisation des agriculteurs, l’actualité des dernières semaines …

On a beaucoup entendu parler des tracasseries administratives, de la multiplication des normes, de la concurrence inégale et « déloyale » des productions hors Union Européenne, des importations de viande, de soja ou de blé, favorisées pas des accords internationaux… Mercosur pour l’Amérique latine et CETA avec le Canada… mais aussi de la remise en cause des haies, des jachères ainsi que du plan écophyto…

On peut s’inquiéter de ce que la biodiversité soit la grande perdante des discussions en cours. On peut aussi facilement s’y perdre quand on n’est pas spécialiste des questions agricoles et avoir besoin de repères pour mieux comprendre comment production alimentaire, politique agricole commune, échanges internationaux, pollution, gaz à effet de serre/climat, biodiversité s’articulent…

Un ensemble d’Associations nationales de conservation de la nature, réunies au sein de la structure CAP NATURE ET BIODIVERSITÉ [1] ont publié le 23 février un communiqué qui apporte un éclairage intéressant.

Communiqué de Cap Nature et Biodiversité (format pdf - 2.1 Mio - 03/03/2024)


[1Les associations sont : ASPAS | FERUS | France Nature Environnement | Fondation pour la Nature et L’Homme | Humanité & Biodiversité | LPO | OPIE | Société française pour le droit de l’Environnement | Société française pour l’étude et la protection des mammifères | SHF | SNPN | WWF